Écrit par Keith Hart
Cette conférence a été prononcée dans le cadre de l’Université Populaire et citoyenne de Paris, « Revisiter Polanyi », le 26 juin 2007. Lire la suite
Écrit par Keith Hart
Cette conférence a été prononcée dans le cadre de l’Université Populaire et citoyenne de Paris, « Revisiter Polanyi », le 26 juin 2007. Lire la suite
Écrit par Jérôme Blanc
Cette conférence sur les monnaies sociales a été prononcée dans le cadre de la troisième rencontre de l’Université populaire et citoyenne du CNAM, « L’argent autrement : la monnaie peut-elle être sociale ? La finance peut-elle être solidaire ?, le 13 octobre 2007. Lire la suite
Écrit par Serge Depaquit
L’analyse des positions institutionnelles de la droite et de la gauche, de leur poids électoral respectif et de la montée des abstentions, à l’occasion des élections locales de mars 2008, invite à un repositionnement de l’offre politique à gauche. Depuis les années 80, la réflexion politique s’est appuyée sur la conviction que les classes moyennes constituent l’essentiel de la société, et que les élections se jouent donc au centre. En conséquence, ni les aspirations des couches populaires, ni même les attentes des classes moyennes en proie à la dégradation économique et sociale n’ont été entendues. Pour sortir de cette impasse, il conviendrait que la gauche, au niveau local, dégage des opportunités porteuses de changement, en s’appuyant davantage sur la société civile et sa capacité à renouveler les contenus du débat politique. Lire la suite
Écrit par Serge Depaquit
Penser conjointement le développement durable et la démocratie s’avère aujourd’hui indispensable. Pour être pertinentes, les actions publiques conformes aux critères du développement durable supposent en effet la constitution d’espaces de débats démocratiques, étroitement articulés aux différents niveaux territoriaux, intersectoriels, et intégrant aussi bien le court que le long terme. Réciproquement, les politiques de développement durable, pour autant que les populations aient la possibilité de s’en saisir, peuvent concourir à un renouvellement des pratiques démocratiques, et donc remédier au « désenchantement démocratique » contemporain. Lire la suite
Écrit par Louis Calisti, Jean-François Rey
A l’heure où les ministères de la Santé, de la Ville et de l’Aménagement des territoires entendent développer les maisons de santé, pour remédier aux déserts médicaux qui menacent les campagnes et certaines banlieues françaises, il paraît judicieux de rappeler l’expérience mutualiste de Marseille de la deuxième moitié du XXe siècle, pendant lequel des maisons médicales, une polyclinique, des centres dentaires, un centre de PMI, un magasin d’optique et des centres sociaux ont été constitués. Lire la suite
Écrit par Olivier Faure
Olivier Faure analyse dans cet article programmatique le rôle de la mutualité en matière de diffusion des soins et de médicalisation de la société au cours du deuxième XIXe siècle. La lutte contre la maladie en est effet rapidement devenue une action essentielle des sociétés de secours mutuels, et explique pour partie leur spécialisation actuelle dans la couverture des risques maladies. En rendant alors les malades solvables, les sociétés de secours mutuels parviennent à s’opposer à la rétribution à la visite et au libre choix du médecin, dont le pouvoir va néanmoins grandissant, dans la mesure où le rôle de contrôle de l’état de santé des nouveaux adhérents et de vérification des déclarations de maladie lui est rapidement dévolu. Par ailleurs, la pratique des sociétés de secours mutuels conduit à modifier les approches sociales de la maladie : la maladie se distingue désormais de la simple indisposition et de l’infirmité ; l’obligation faite au malade de rester à son domicile rompt les anciennes promiscuités, au sein des couches populaires, entre malades et bien-portants, tandis qu’une acculturation au respect du médecin et de ses ordonnances se fait jour progressivement. Lire la suite
Écrit par Serge Depaquit
La place du citoyen ne serait-elle pas la grande oubliée des débats actuels sur le Grand Paris ? Alors que les conséquences sociales et environnementales de ce projet seront vraisemblablement de grande ampleur, et que ses chances de succès reposent sur son appropriation citoyenne, ni les processus de décision, ni la gouvernance future du Grand Paris ne font réellement place à l’expression de la société civile. Il y aurait là, pourtant, matière à développer des démarches innovantes, et à concourir au renouvellement de notre démocratie. Lire la suite
Écrit par Gilles Rivet
En réaction à la rencontre du mois d’avril des Mardis de Polanyi et à la contribution de Laurent Fraisse, Gilles Rivet interroge ici la pertinence, si ce n’est la légitimité, des politiques publiques de l’économie sociale et solidaire : qu’elle se pense comme mouvement social ou même co-productrice de politiques publiques, l’économie sociale et solidaire ne saurait se voir privée de sa propre capacité démocratique à décider de ses orientations, assure-t-il, sauf à rompre avec ses propres fondements. Lire la suite
Écrit par Bruno Viard et Yves Vaillancourt
Ce livre a été publié en 2000 aux éditions Thierry Quinqueton, dans la collection Actualité de 1848. Son contenu intégral est ici disponible.
Écrit par Jean-Pierre Dupuy
La menace écologique en vue ne pèse pas uniquement sur la survie de l’humanité. Elle pèse également sur ses valeurs, puisqu’en l’absence de réactions à la hauteur de l’enjeu, il est probable que la démocratie disparaîtra tout bonnement de la surface du globe, la menace sur la survie se transformant en lutte des uns contre les autres pour survivre. Dans l’objectif d’éviter ce sombre avenir, Jean-Pierre Dupuy propose ici de revisiter quelques fausses idées à propos de l’écologie politique, afin de la défendre – puisque c’est elle qui porte sur la place publique les inquiétudes que les scientifiques nourrissent dans le secret de leur laboratoire : l’écologie politique n’est ni un anti-humanisme, ni l’ennemie de la science, de la technique et de la démocratie libérale, ni simple responsabilité vis-à-vis des générations futures. Elle n’est pas non plus régression des démocraties dans l’univers sacré et ses apocalypses, poursuit Jean-Pierre Dupuy, tout en assurant qu’un catastrophisme apocalyptique (qui peut être d’inspiration religieuse, et qui doit être laïc) est plus que jamais nécessaire : sans lui, les démocraties ne prendront pas à bras le corps la question écologique, de sorte qu’elles seront balayées par les catastrophes et les crises à venir. Le pessimisme, parfois, peut éviter que l’irréparable ne soit commis… Lire la suite